Randy Jackson – Sur scène avec RCF
Randy Jackson – Sur scène avec RCF
En tournée, Randy Jackson, chanteur et guitariste du légendaire groupe « Zebra », fait confiance à RCF depuis de nombreuses années. Randy Jackson fait partie des acteurs majeurs de la scène musicale américaine depuis le milieu des années 70. De nos jours, il se produit avec de grands orchestres symphoniques et comme artiste solo à la guitare acoustique tout en conservant une activité importante avec Zebra.
Randy Jackson nous conduit dans les dédales du passé et nous expose son actualité musicale.
Créé à la Nouvelle-Orléans au milieu des années 70, Zebra est un trio rock composé de Randy Jackson au chant et à la guitariste, Guy Gelso à la batterie et aux chœurs et Felix Hanemann à la basse, aux claviers et aux chœurs. Le groupe se taille une très solide réputation sur la scène locale et possède un noyau de fans très important constitué grâce aux nombreux concerts donnés dans la région. En 1982, Zebra signe chez Atlantic Records. « Zebra », le premier album du trio, est produit par Jack Douglas (Aerosmith, John Lennon) et sort en 1983.
L'important noyau de fans résultant de 8 ans de tournées incessantes en Louisiane et dans l'état de New York permet au trio d'écouler quelques 75.000 copies de son album au cours des deux premières semaines. Zebra devient l'un des groupes majeurs du catalogue d'Atlantic Records et son premier opus fait partie des ventes les plus rapides pour un premier album.
Les chansons profondément mélodiques de Jackson, notamment « Who's Behind The Door » et « Tell Me What You Want », reçoivent les éloges de la presse et décuplent le nombre des fans du groupe.
RJ : « Avec le recul, ma carrière avec Zebra a été un grand voyage. Nous avons beaucoup de chance d'avoir eu une carrière de plus de 35 ans. C'est fantastique que des gens veuillent toujours nous voir sur scène et nous réclament encore de nouveaux morceaux. »
En devenant disque d'or, ce premier album entérine le succès de Zebra.
RJ : « Le fait de passer soudainement des petites scènes locales aux grandes arènes, avec des groupes comme Aerosmith, Kiss, Queensrÿche et Dream Theater, était un voyage magnifique pour nous. »
En 1984, Atlantic Records sort le second album de Zebra baptisé « No Tellin' Lies ». L'album est bien accueilli par la presse mais ne parviens pas à s'imposer en radio comme le fit le premier. Le troisième album intitulé « 3.V » sort en 1986.
RJ : « En moins de trois ans, nous avons sorti trois albums tout en continuant à tourner constamment, à faire des vidéos, des actions de promotion, des émissions de télé, etc. J'ai investit énormément de temps et d'efforts dans l'enregistrement du troisième album « 3.V ». C'était la production la plus ambitieuse de notre carrière et nous étions persuadés qu'elle serait un succès. Cet album a été l'occasion d'expérimentations avec des instruments novateurs tels que le Synclavier et le Fairlight. Nous avons fait également beaucoup de séquençage MIDI avec le Linn 9000 ».
Malheureusement, « 3.V » ne reçoit pas l'accueil escompté et Atlantic Records abandonne Zebra.
RJ : « 3.V contient certains de nos meilleurs morceaux. C'est probablement notre meilleur album. Seulement, nous n'avons jamais réussi à accrocher les radios. Bon Jovi venait de sortir « Slippery When Wet » et ont tout simplement égaré notre album. »
Zebra décline et les membres du groupe commencent à s'investir dans d'autres projets musicaux.
RJ : « C'était une grande déception pour le groupe mais notre musique et nos fans nous ont permis de rester positifs. Je me suis découvert une passion pour l'informatique et j'ai commencé à construire mon propre studio d'enregistrement chez moi. Je travaillais régulièrement en studio comme guitariste de séance, ce qui m'a permis de rencontrer beaucoup de gens très intéressants. En 1989, on m'a proposé de faire la dernière tournée de Jefferson Airplane en tant que claviériste, guitariste et choriste du groupe. C'était une expérience exceptionnelle !”
En 1989, Randy Jackson retrouve Atlantic Records pour un album solo dont le nom provisoire est « China Rain ». Cette fois, le projet se dirige vers un métal plus dur. Mais pendant la production, Nirvana sort « Never Mind » et Atlantic décrète que « China Rain » devient de fait impossible à commercialiser. En 1990, Zebra sort un album live chez Atlantic qui est accueilli très chaleureusement par la presse. Peu après, Jackson commence à travailler à un concept de concert solo comportant un ordinateur contrôlant les sons et les éclairages. Le résultat d'un an de programmation intensive est un show mémorable présentant les meilleures créations de Zebra ainsi que de nombreux classiques de l'histoire du rock.
RJ : « J'ai fait énormément de choses à cette époque. Je commençais à avoir de bonnes compétences en programmation et je travaillais avec tous les logiciels de musique possibles et imaginables. Ma soif de savoir et ma passion m'ont finalement conduit à développer des instruments et des logiciels pour Lonestar Technologies en 1992. »
Lonestar Technologies est basé à Hicksville dans l'état de New York. La société travaille au développement d'un nouvel instrument baptisé « The Key », un synthétiseur apparenté à une guitare et doté d'une polyvalence révolutionnaire pour l'époque.
RJ : « Quel projet fantastique ! Il représentait un grand changement pour moi : de musicien à plein temps, je devins développeur pour une société incroyablement innovante. « The Key » avait un design très futuriste. Il s'agissait d'un synthétiseur inspiré d'une guitare dont les « frettes » étaient comme les touches d'un clavier et les « cordes » comme des « veines artificielles » fixées au corps de l'instrument. On pouvait utiliser « The Key » comme un contrôleur MIDI indépendant car il possédait un moteur de synthèse intégré. Pour jouer des accords, on appuyait sur les touches tout en grattant les « veines ». Le musicien pouvait aussi utiliser « The Key » comme « lecteur vidéo » pour jouer avec des vidéos musicales à partir de bandes encodées. Nous avons aussi développé des cartouches d'accompagnement appelées « Sound Pac » qu'on pouvait connecter à un port spécial de l'instrument. Avec une capacité équivalente à un album, les cartouches « Sound Pac » contenaient des versions MIDI de morceaux sous licence qui permettaient au musicien de jouer avec un accompagnement. J'aimais décrire « The Key » comme une harpe automatique électronique. John Anderson de Yes est venu essayer notre instrument et il a fini par écrire toute une série de morceaux utilisant « The Key ». À sa sortie, l'instrument était très cher, et par conséquent inaccessible à la plupart des musiciens. « The Key » était un projet très ambitieux et peut-être aussi un peu en avance sur son temps. »
En 1996, on propose à Randy de chanter la musique de Led Zeppelin pour un concert avec l'orchestre symphonique de Virginie.
RJ : « J'ai fait ce premier concert sous la direction de Brent Havens, chef d’orchestre du Windborne Symphony, et nous ne nous sommes plus quittés depuis. Le concept est le suivant : un groupe de rock joue la musique de Led Zeppelin accompagné d'un orchestre symphonique au grand complet. C'est vraiment une grosse production avec laquelle nous avons traversé tous les États-Unis. Nous avons même fait quelques dates au Canada. Nous avons créé différents shows sur le même principe (musique des Doors, de Pink Floyd et des Eagles) qui contribuent à m'occuper toute l'année. C'est tellement bon de jouer la musique de ma jeunesse avec des musiciens de très haut niveau dans un cadre symphonique. »
Et pour couronner le tout, Randy s'attèle à un projet de concert solo acoustique.
RJ : « J'ai rencontré un distributeur d'instruments de musique qui m'a chaudement recommandé RCF et a promis de m'aider à mettre en place un système de diffusion adapté à mes concerts solo acoustiques. Mes exigences principales étaient que le système soit transportable, très puissant et que je puisse le porter seul. Je voulais qu'il rentre entièrement dans ma Ford Expedition. Je savais que, pour la plupart de mes concerts solo, il me faudrait être mon propre directeur de tournée, technicien de plateau et ingénieur du son. J'ai acheté deux systèmes, l'un pour les shows dans l'état de New York, l'autre pour les dates en Louisiane. Basé sur la gamme RCF 4Pro, mon système combine des enceintes 6001 et un mélange de subwoofers 8001 et 8002. »
Fort de ses deux nouveaux systèmes, Randy Jackson commence à faire la promotion de son concept de concert solo acoustique.
RJ : « J'étais ravi par l'immense intérêt que les gens portaient à mon concert acoustique. L'une de mes premières dates avec mon nouveau système RCF était le grand prix de Formule 1 au Canada. Au début, j'ai craint d'avoir des difficultés à me produire dans ce genre d'environnement parce que la salle était grande et pleine de monde. Mais j'ai été totalement soufflé par les performances de mon système RCF. Le son est fantastique, qu'ils s'agisse de musique acoustique ou de hard rock. On remarque immédiatement la superbe qualité audio : le son est clair, chaque instrument est parfaitement défini et l'intelligibilité des voix est imbattable. »
En 2003, Zebra signe un contrat avec le label italien Frontiers Records et sort son quatrième album « Zebra IV ».
RJ : « Nous avons travaillé sur le nouveau CD jusqu'à ce que nous soyons tous totalement satisfaits. L'album a très bien marché et nous a permis de toucher une nouvelle génération de fans. Nous sortirons un nouvel album l'année prochaine. Devant le nombre croissant des concerts de Zebra, j'ai simplement doublé mon système RCF pour nous permettre de jouer dans des salles de plus grande taille. J'ai aussi ajouté quatre retours de la série NX au système. Je m'intéresse actuellement à la gamme TT+ pour couvrir les gros concerts de Zebra ou du Windborne Symphony. RCF USA m'a vraiment beaucoup aidé, c'est incroyable. Je n'aurais pas pu demander plus d'un fabricant ou de ses produits. »
Et quelle est la réaction de ses fans ?
RJ : « On me fait sans arrêt des compliments sur le son des concerts. Chaque soir, on me demande des renseignements sur mon système RCF et nombreux sont les spectateurs qui disent que c'est le meilleur qu'ils aient jamais entendu. »
ZEBRA DISCOGRAPHIE
1983 Zebra 1984 No Tellin´ Lies 1986 3 V 1990 Live 1998 The Best of Zebra in Black and White 1999 King Bisquit Live 2001 No Tellin´Lies/3 V 2003 Zebra IV 2004 Slow Down 2007 Zebra - The DVD
Pour en savoir plus sur Randy Jackson et Zebra:
www.thedoor.com
www.randyjackson.com
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